En ce samedi pluvieux et quelque peu déprimant, j'ai décidé de rester bien au chaud et au sec chez moi, et d'en profiter pour regarder un film. Que je n'avais pas voulu voir en salle, parce que je n'aime pas la réalisatrice, na!
Les Adoptés, de Mélanie Laurent.
Alors voilà, c'est dit. Je n'aime pas Mélanie Laurent (même si j'aime plutôt bien qu'on me dise que je lui ressemble un peu, parce que soyons honnête, elle est jolie!).
Au début, je l'aimais bien, hein! Et puis, on l'a vue partout, elle a voulu en faire trop. Et elle a cruellement pris la grosse tête et perdu toute modestie au fil des ans (bon, d'accord, je veux bien croire que jouer chez Tarantino et enregistrer avec Damian Rice ce soit la classe, mais quand même!).
Mais bon, passons outre la personne, et intéressons-nous donc au film.
L'histoire: Une famille de femmes que la vie a souvent bousculée mais qui est parvenue avec le temps à apprivoiser les tumultes. Les hommes ont peu de place dans cette vie et naturellement quand l'une d'entre elle tombe amoureuse tout vacille. L'équilibre est à redéfinir et tout le monde s'y emploie tant bien que mal. Mais le destin ne les laissera souffler que peu de temps avant d'imposer une autre réalité. La famille devra alors tout réapprendre. La mécanique de l'adoption devra à nouveau se mettre en marche forçant chacun à prendre une nouvelle place...
A l'époque de sa diffusion en salles, j'avais un peu tout et rien entendu à son sujet. Je ne partais donc pas avec trop d'a priori (si ce n'est de voir sa tête à elle tout au long du film, mais j'étais prête à surmonter cela!).
Et heureusement.
Je crois qu'en fait ce n'est ni un chef d'oeuvre, ni un navet.
Mais pour que j'en parle ici, c'est qu'il m'a quand même un peu touchée. Plus que la moyenne, j'entends. Donc quelque part, c'est probablement qu'il est réussi!
On m'avait parlé d'une intrigue très attendue, de plans ultra conventionnels, d'un film assez banal.
Bon, c'est vrai. Le tout début du film en particulier, qui pour moi tente d'êre original en étant tout le contraire.
Mais finalement, malgré ces plans conventionnels et ce manque de surprise sur le dénouement (ou le déroulement), ça marche plutôt pas mal.
On se laisse porter par l'histoire, qui est bien menée, nous attendrit et nous émeut, et finit bel et bien par nous tirer une petite larmiche (ou une grosse selon les gens).
Et puis, sur le thème de l'adoption (affective quand elle n'est pas officielle), je le trouve assez juste et assez touchant.
Après, vous direz peut-être que c'est parce que c'est elle et parce que c'est moi, mais il me semble que Mélanie Laurent prouve quand même ici que ne peut pas être à la fois réalisateur et acteur qui veut. Parce que, sincérement, je trouve qu'à de nombreux passages du film, son interprétation sonne assez faux.
Mais comme les autres sont plutôt bien, on s'en sort.
En bref, une réalisation assez banale qui finalement ne dessert pas le film...
Alors par contre, pour sortir de la déprime d'un samedi pluvieux, j'aurais dû vraiment choisir un autre film!
Et puisque je suis là, un hommage et une grosse pensée émue et pleine d'amour pour celui qui m'a fait découvrir cette chanson. L'une des meilleures personnes qu'il m'ait été donné de connaître, cottoyer et aimer.
Et s'il y a une hiérarchie au Paradis, il est sûrement tout en haut...
A lui, à sa famille et à nos heures de voiture à chanter à tue-tête tous ensemble!
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